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Quincy ► sharky shark domestique

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Quincy ► sharky shark domestique Ven 5 Fév - 18:32

Tres Angustias
Quincy Murphy


Surnom : Frère Tityos pour Tres.
ge : 27 ans
Genre : Masculin fabulous.
Orientation Sexuelle : Homosexuel fabulous.
Métier : Chief Happiness Officer (CHO) chez Solyent Foods / Flagellant pour Tres Angustias
Signes particuliers : Ses dents taillées en pointes tranchantes qui lui donnent des airs de requin. Il a d’ailleurs deux paires de longues ouïes fonctionnelles de part et d’autre du torse, peu visibles mais lui permettant de respirer sous l’eau. Ses yeux vairons, un brun et un ambré pour suivre la mode tout en se démarquant.
ft. Floyd Leech

DESCRIPTIONS


sans gêne - Sociable - bavard - optimiste - dévoué - roublard - attentif - attentionné - excentrique - dragueur

Quincy, on l’aime ou on le déteste. Flamboyant et volubile, il prend beaucoup d’espace mais sait aussi se faire aussi petit qu’une souris et aussi bien le sel que le miel. Il apprivoise les gens avec une facilité déconcertante, ayant l’air de se sentir à l’aise partout et en compagnie de tout le monde. Il a à coeur de faire pour le mieux pour les autres, de leur offrir ce dont il ont besoin : de l’écoute même face aux évènements les plus banals de petites vies bien rangées. Lorsqu’une employée pleure à la machine à café, il est là, avec un mouchoir, avec un sourire. Lorsqu’un autre se plaint de ce supérieur injuste qui le harcèle, il est là avec son sourire et un thé chaud et soudain le supérieur problématique est muté. Qincy on s’en méfie non sans raison : il est aussi les yeux et les oreilles de la hiérarchie, sorte de collabo avec des faux airs de murène qui peut tour à tour aider ou détruire. Que de pouvoir pour un seul homme ! Car le bonheur des employés est important pour la productivité et les mauvais esprits se doivent d’être éloignés pour maintenir la cohésion du groupe. Cependant, malgré son air carnassier, c’est quelqu’un de foncièrement bon, bien qu’un peu tordu peut-être. Pas tout à fait malsain, seulement un peu spécial, un original en costard Corporate Chic dont les cheveux voyants changent de couleur au gré des modes éphémères. Il s’est fixé sur le bleu depuis quelques années cependant, variant simplement les coupes au gré de sa fantaisie. Son physique est particulier, plus banal que vraiment beau : des traits mixed de caucasien, d’asiatique et des pays de l’est, le tout dilué en un joyeux bazar génétique qui lui laisse des yeux étroits et tombants mais un visage anguleux et un nez aquilin. Sa peau pâle accompagne ses yeux originellement simplement bruns mais qui varient désormais avec la mode en cours. Sa dernière lubie est de ne porter qu’une lentille dorée pour se démarquer des autres tout en suivant une mode temporaire.

Quincy s’entretient, ayant une sainte horreur des gens qui se laissent aller, tant émotionnellement que physiquement, gardant une ligne idéale et forgeant grâce à la natation un corps agréablement musclé. Son goût pour l’élément aquatique date de son enfance et du nombre de clubs qu’il a dû fréquenter pour devenir celui qu’il est désormais. Certains diront qu’avec ses dents de requin, il n’y a rien qui lui aille mieux que la nage. A vrai dire, Quincy trouve les squales “trop mignons” et la faune sous-marine est une vaste passion, du plus étrange des poissons au plus anodin. Ainsi, lorsque la mode Manimale émergea, des années plus tôt, il se précipita pour se faire limer les dents en pointe à la manière d’un requin et se faire ajouter en secret de longues ouies étranges sur les flancs. Placées de part et d’autre de son torse, ce ne sont habituellement que de simples lignes pâles que l’on pourrait prendre pour des cicatrices mais, plongé dans l’eau, les quatres ouïes s’ouvrent pour devenir fonctionnelles, lui permettant de respirer sous l’eau. Il nage avec beaucoup de grâce mais aime surtout s’amuser dans l’eau et s’y sentir libre.

Malgré son côté original, Quincy a tout du bon citoyen, du bon voisin bien sous tout rapport. Marié à son amie d’enfance à laquelle il était fiancé depuis qu’il a eu dix ans, ayant fréquenté les meilleures écoles et obtenu haut la main tous ses diplômes, il passe pour quelqu’un de sérieux et de travailleur. D’aucuns plus médisants diraient que son poste de C.H.O. chez Solient Food lui a été donné par Beau-Papa, lui-même haut placé de l’entreprise. La vérité est qu’il a passé les entretiens requis et était simplement le plus qualifié pour le poste. Parfait petit blanc poli et bien élevé, il n’a jamais connu la misère ou la faim mais ça ne l’empêche pas de compatir. Il mène avec son épouse une existence tout à fait ordinaire en apparence, couple parfaitement assorti et accordé dans une osmose à faire bien des jaloux.

Cette image d’Épinal est cependant un joli leurre pour les naïfs et celui que l’on appelle Quincy répond aussi au nom de Frère Tityos au sein de Tres Angustias. Il s’est laissé séduire par les idéaux de la secte, appréciant l’idée de l’importance de la souffrance pour demeurer humains. Souffrir lui permet de se rappeler que rien n’est acquis, que tout peut basculer demain et que la vie se doit d’être vécue intensément dans chacun de ses aspects. Il voit bien de part son travail les failles de la société et songe souvent que le bonheur est beau car il est éphémère. Devenu Flagellant, il s’emploie à offrir aux fidèles de douces douleurs maîtrisées pour oublier la dureté de leurs vies. Les plaisirs des corps entremêlés et lui en point d’orgue de la cérémonie comme un chef d’orchestre à son pupitre, à mélanger les autres sans plus de soucis de caste, de différences et d’origines. Il y a de la beauté dans l'infamie et la vilenie et il aime à dire que la pudeur n’est là que pour empêcher l’humain d’embrasser pleinement sa bestialité et sa nature même d’animal social. Dans la nature terrienne, les bonobos s’accouplent pour résoudre des conflits plutôt que de se faire la guerre alors pourquoi ne pas simplement abandonner tout ce qui retient ou blesse dans une douce communion avec son corps, ses limites et son rapport aux autres ? Ainsi guide-t-il les ouailles dans une sublime danse sensuelle... Il eut pour surprise de trouver dans la masse de fidèles nouvellement convertis sa charmante épouse, qu’il aurait pu reconnaître n’importe où. Frère Tityos n’a ainsi pas abandonné encore sa vie et pour cause : son poste assure un train de vie qui lui permet d’offrir de généreux don à Tres Angustias et sa propre épouse s’y est convertie sans même qu’il lui en parle. Il serait idiot de tout quitter trop tôt et il ne serait de toute façon pas question d’abandonner derrière lui cette jeune femme à laquelle il est promis depuis toujours et qui sait si bien le comprendre.

Quincy est un drôle de poisson d’eaux troubles, amoureux de l’idée même de l’amour, tombant amoureux toutes les semaines et oubliant ensuite son bien aimé dans les bras du prochain. Homosexuel - en dehors des orgies de l’Ordre - il est affectueux en diable avec les hommes, dragueur et irrévérenscieux sans jamais se montrer irrespectueux - bien qu’un peu insistant. Il est persuadé que chaque homme peut avoir une attirance pour son propre sexe et son plaisir coupable est de dévoyer des hétérosexuels. Une petite fantaisie comme ça, un goût comme l’on préfère le chocolat au lait plutôt que le chocolat noir. L’idée même d’être infidèle à sa femme - malgré l’absence d’amour éros de leur mariage - l’excite simplement, rendant sa vie plus sulfureuse qu’elle ne l’est vraiment.

HISTOIRE


L’histoire commence en solitaire, avec cet enfant unique né d’une famille aisée de ces jolies petites banlieues pour riches, aux jardins entretenus et aux voisins aux sourires faux. Son existence avait tout de la perfection : des jouets à perte de vue, une belle maison, une nourrice, un papa et une maman tous deux très occupés par leurs postes respectifs au sein du Consortium. Pour une fois c’est maman qui est Directrice Générale pour une filiale de Memorize. Papa, lui, est aux ressources humaines. C’est lui qui prévient les gens que maman va virer. La famille Murphy est ainsi un joyeux cliché de mauvaise série B. dont le fils a tout ce qu’il lui faut pour être heureux mais auquel il manque l’essentiel : l’affection et la tendresse de ses parents.

Quincy n’a pas six ans qu’il est déjà un peu désabusé : il fait même l’école à la maison avec des professeurs payés pour lui enseigner le meilleur. Il s’ennuie. Cependant un événement va bouleverser sa jeune vie sous la forme d’une naissance dans le couple d’amis que fréquentent les Murphy. Leurs voisins, les Jansen, eurent un bébé. Une petite fille nommée Bilitis. Quoi de plus naturel que les deux familles déjà très soudées et amies se rapprochent d’autant plus ? Quoi de plus normal aussi qu’en voyant Quincy jouer et porter avec d’infinies précautions cette petite bouille d’ange qu’était Bilitis, les deux mamans en soupirent : ce serait tellement bien que leurs enfants, plus tard, se marient.

Quelques années passent ainsi, Quincy et Bilitis grandissent un peu : l’un a dix ans, l’autre quatre seulement. Ils jouent sur le tapis du salon des Murphy, très calmement - ils sont tous deux des enfants trop sages de familles trop occupées pour eux - et s’inventent des histoires. Malgré la différence d’âge, Quincy adore Bilitis : elle est son lien social avant son entrée au collège et il apprécie naturellement les autres enfants, sociable en diable. Tandis qu’il s’occupe d’essayer de monter le plus haut possible la tour en légo qu’ils font, il écoute d’une oreille distraite leurs parents. Ha quand même comme ils sont beaux ensemble… Et si on les fiançaient ? Il ne sait pas si c’est sa mère ou celle de Bilitis qui lance l’idée. Oh oui, ce serait adorable. N’est-ce pas Quincy ? Quincy en reste comme deux ronds de flanc. “Mais maman, c’est quoi se fiancer ?” "Ça veut dire qu’un jour, Bilie et toi serez marié. Comme papa et maman.” L’idée désarçonne le petit garçon, qui ne comprend pas trop les tenants et aboutissants. Puisque ses parents le fixent avec un air soudain très intéressé, porteurs d’une attention qu’il n’a pas souvent, il se décide à demander : “Ca veut dire que je resterais pour toujours avec Bilie ?” Les parents acquiescent. “Alors d’accord.” Ainsi fut-il décidé pour lui sans se soucier qu’un enfant de son âge puisse ne pas saisir les implications de cet accord.

Finalement, Quincy rentre au collège : quel bonheur pour lui que de quitter la demeure familiale et de se mêler à tous les autres. Bien sûr, l’établissement huppé est soigneusement choisi mais au moins jouit-il d’une relative liberté aussi nouvelle que grisante. Habitué à travailler ses leçons depuis son plus jeune âge, en avance sur les autres grâce à son éducation particulière, il s’ennuie un peu en cours alors il y rêvasse beaucoup sans que ses notes ne baissent pour autant. Il est le trublion, celui qui fait rire la classe et devient rapidement ce délégué populaire car n’ayant pas peur de défendre les autres face aux professeurs. Il s’épanouit parfaitement, naturellement doué pour se faire aimer et sa scolarité s’avère un long fleuve tranquille. Il reçoit bien quelques lettres d’amour d’adolescentes mais il répond souvent avec fierté : “Je peux pas, je suis fiancé.” Même s’il est un peu étrange qu’un garçon de son âge soit fiancé, les milieux huppés dans lesquels il évolue se prêtent volontiers à ce genre d’excentricité. Mais ça… c’était avant de recevoir à ses quatorze ans une jolie lettre d’amour : non pas d’une fille cette fois mais d’un garçon. L’idée trouble grandement le jeune Quincy, à cet âge d’hormones en pleine ébullition. L’amour féminin ne l’a jamais vraiment tenté mais pas la pensée d’un baiser échangé avec son séduisant condisciple de club de natation… Une fin d’après-midi, après le club, deux garçons s’explorent dans les vestiaires. Quincy en ressortira tout chamboulé de plaisir.

Cette relation dure un peu, sorte de petit secret de polichinelle entre les deux adolescents. Deux mois, à cet âge, c'est beaucoup. Assez pour se poser des questions. Quincy est amoureux. Mais alors qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu’il est gay, comme disent quelques médisants en les croisant main dans la main dans l’école ? Et Bilitis alors ? S’il doit l’épouser un jour… elle reste une fille. Sa meilleure amie, comme une petite sœur. Son copain de l’époque s’énerve : c’est tordu d’être fiancé à une gamine de neuf ans. Quincy décide alors de confronter ses parents pour la première fois de sa vie. La seule fois où il voulu dévier des volontés parentales : “Tu sais, papa, moi je crois que je préfère les garçons quand même et puis Bilie j’ai pas envie de l’épouser…” La claque. Il ne l’a même pas vu venir. Elle tombe comme un soudain orage pendant que son père le gifle encore et encore jusqu’à ce qu’il se recroqueville sur le tapis. Sa mère se lamente : qu’est-ce que j’ai mal fait ? Un gay, une tantouze. Ce n’est pas parce que la société est plus tolérante que l’on veut d’un gay dans la famille. C’est très bien les homos, mais chez les autres, pas chez les Murphy. On va lui faire passer ça, chéri, c’est qu’une phase, à son âge les enfants se cherchent. Quoi qu’on en dise, pourtant, il était gay. Même lorsqu’il abdique, profondément choqué et ébranlé, marmonnant qu’il avait dû se tromper, qu’il épouserait Bilie comme prévu…
L'événement avait de quoi traumatiser Quincy : lui qui avait toujours été un bon garçon se fait désormais regarder avec suspicion, on lui arrache ses posters de starlettes masculines qui ornaient sa chambre et on le force à marcher droit. Le moindre mot de travers amène une engueulade et la guerre est définitivement déclarée lorsque son petit ami essaye de s’introduire dans la maison en douce pour voir Quincy, assigné à résidence pendant les vacances pour le punir. Le second adolescent est chassé comme un malpropre et interdit d’approcher Quincy sous peine de représailles.

Dans cette tempête, seule Bilitis a le droit de venir le voir. Elle est petite mais assez en avance pour comprendre à quel point son ami a le cœur lourd. Il pleure souvent, lorsqu’il croit que la petite ne le voit pas et semble comme éteint. Ce fut un très long été jusqu’à la date de ses quinze ans où il put rentrer au lycée. Ses parents refusent qu’il aille à l’internat “avec ses penchants.” Cela achève de briser le cœur de Quincy, dont les notes ne suivent plus pour la première fois. Il n’a plus goût à grand chose et ne fait guère plus de blagues. C’est la première fois qu’il ne se fait pas vraiment d’amis, qu’il reste en retrait. Sa mère finit par s’inquiéter : il ne mange plus vraiment, pleure trop souvent et ses résultats dégringolent. On l’emmène chez un psychiatre pour adolescents. Là bas, Quincy peut pour la première fois rencontrer une écoute et les conseils de la femme souriante lui mettent un peu de baume au coeur : les chagrins d’amour passent avec le temps et il peut être homosexuel, ce n’est ni sale, ni dégradant mais puisque ses parents sont compliqués, il devra attendre d’être majeur pour pouvoir vivre sa vie. La psychiatre tente bien de parler au père de Quincy mais ce dernier ne veut rien entendre alors, pour pouvoir continuer à aider ce gamin en souffrance, elle lui suggère de se concentrer sur ses études, que les garçons ou les filles seront pour plus tard. Quincy se remet peu à peu, retrouve finalement son sourire. Il est bientôt rejoint au lycée par Bilitis et s’attendrit de la constater seule à cause de la trop grande différence d’âge. Il passe avec elle beaucoup de son temps libre : une manière de rassurer ses parents. Il ne remettra plus jamais en cause leur futur mariage non plus et se remet à parler d’elle comme sa fiancée. Puisqu’ils sont amis depuis l’enfance, il lui confie son secret : il préfère les garçons. Bilitis le rassure : elle n’est pas amoureuse de lui. L’idée d’un mariage comme couverture à leurs deux vies fait son chemin dans la tête de son aîné. Ils ont le temps de voir et l’obtention de son diplôme avec mention apaise un peu les tensions de ses parents. Quincy ne verra pas énormément sa fiancée pendant leurs années d’études supérieures, lui-même passant un master en communication pendant que sa future épouse étudiait la psychologie. Ils avaient été clairs auprès de leurs deux familles : ils ne se marieraient que lorsque Bilitis aurait terminé ses études et obtenu son premier emploi. Un court répit que Quincy mit à profit. Il obtient de nouveau son master à vingt-trois ans et travaille très rapidement derrière… auprès de Solyent Food qui avait libéré un poste. De là à croire que son père avait voulu que son futur beau-père puisse le surveiller, il n’y avait qu’un pas. Pour fêter son premier salaire, Quincy décida de marquer le coup d’une résistance passive envers ces parents qui l’avaient tellement blessé par le passé en se rendant dans une clinique privée afin de se faire limer les dents pour ressembler aux requins qu’il adorait depuis tout petit. Il ajouta l’année suivante deux paires de branchies fonctionnelles sur le torse, dans le plus grand secret, comme une petite résistance ordinaire aux diktats de normalité qu’on lui imposait depuis toujours. Bilitis venait d’avoir dix-huit et leur mariage ne saurait être encore retardé très longtemps.

C’est en rentrant un soir de son travail que l’existence de Quincy changea du tout au tout. Ces drôles de types masqués qui prêchaient dans sa rue étaient-ils des illuminés ? Il s’arrêta par curiosité, un peu intrigué par les discours de ce petit groupe, se faisant offrir un flyer et murmurer une adresse. Il oublia le papier sur un meuble et n’y pensa plus vraiment jusqu’à ce que Bilie soit diplômée… Leur mariage imminent rendait Quincy nerveux, ayant pu goûter très brièvement à une partielle liberté en fréquentant boîtes et clubs afin de satisfaire enfin sa sexualité tant décriée. Il était majeur, il gagnait sa vie et ses parents avaient repris l’habitude de l’ignorer, ce qui lui allait très bien : sans doute que la proximité du mariage les rassurait là où lui commençait à paniquer. C’était une chose que Bilitis soit sa meilleure amie mais il l’avait vu grandir et ne parvenait à se défaire de l’image de la petite fille qui le suivait comme un petit poussin. Pourrait-il seulement faire assez semblant ? Ils avaient toujours été tactiles l’un envers l’autre mais c’était innocent, pur. L’idée même de coucher avec sa future femme le répugnait - leurs deux familles voudraient un enfant à coup sûr. Comment coucher avec quelqu’un qui était comme une petite soeur ?

Encore ces types, qui prêchaient à la sortie de la boîte où il avait passé une nuit blanche à fêter la fin de sa misérable liberté. Encore un flyer et une autre adresse. Cette fois, Quincy s’y rend, juste pour voir. Par curiosité autant que par angoisse de ce mariage qui se préparait, de la maison qu’ils allaient acheter ensemble. Tres Angustias fut une réponse à son désarroi. Un soutien. Un lieu où il ne serait ni jugé, ni le bon garçon bien sage qu’on le forçait à être. Un endroit où se réapproprier son corps, où connaître ses limites, où s’abandonner et devoir faire confiance à des totaux inconnus. Il s’avéra doué avec les autres, prêt à s’abandonner. Il aimait l’ambiance religieuse, le côté ritualisé, la spiritualité de la secte qui l'invitait à donner aux autres, sans attendre de recevoir. Il épousa ainsi Bilitis, pour le meilleur comme pour le pire, mais il n’y eut point de nuit de noce pour eux : juste un lit commun où se raconter des conneries et rigoler devant la télévision. Une lune de miel pour servir à leurs proches l’illusion d’une perfection de façade, d’un amour préfabriqué de sitcom qui leur allait fort bien au teint.
Quincy était devenu un Profane de Tres Angustias et se rapprochait doucement de son baptême dans le secret de cette double vie qu’il menait. Il n’aimait pas vraiment mentir à Bilitis mais il ne voulait pas l’effrayer : elle avait toujours cette aura de pureté dans son regard. En parlant avec les autres Frères et Soeurs, il s’était décidé pour devenir un Flagellant. L’Altasgracias avait approuvé son choix. Quincy devint ainsi frère Tityos peu après ses vingt-six ans, au bout de deux ans à appréhender cet univers.

Parfait mari et bon employé le jour, Flagellant maître des cérémonies de l’Ordre la nuit, il aimait ce piquant qui sortait sa vie d’un désespoir possible pour lui rendre l’impression de s’appartenir malgré l’étouffement familial qui avait toujours pesé sur lui. Ce fut tandis qu’il menait une orgie rituelle, masqué d’un demi-crâne de squelette noir hérissé de piques, qu’une tignasse rousse attira son attention. Il heurta par mégarde la jeune femme masquée dont les beaux yeux étaient bien trop familiers. Bilitis ne fut pas difficile à reconnaître car ils se connaissaient par cœur. Un rire gêné des deux époux : frère Tityos et sœur Byblis se regardèrent intensément, comme s’ils découvraient pour la première fois les failles de l’autre. Cela passa sur un sourire et chacun reprit son affaire. Cependant, Quincy dû bien admettre que sa protégée et amie avait bien assez grandi pour se retrouver avec lui dans une orgie sado-maso.
Loin de mettre à mal le couple, l’affaire rapproche Quincy de Bilitis, se sentant naturellement plus proche de celle qui partage sans concertation cet univers marginal. Ils furent ainsi bien plus des complices que des époux, s’aimant peut-être bien un peu à leur manière très particulière en un amour qui n’avait rien de l’éros mais qui n’en était pas moins sincère.
Ainsi Quincy partage-t-il sa vie entre un travail gratifiant mais de façade, un vrai faux mariage et la sincérité d’une foi illégale et marginale.

Livia

33 ans

Comment avez vous connu le forum ? En faisant des trucs dessus.

Un dernier mot ? j’ai pas envie.
Fun facts : -Fan de la ligne de vêtements Ex Astris dont l’égérie est Lei et suit les tendances et mouvances de la mode.

-A un crush avéré sur Lei et couine dès qu’il le voit dans une pub.

-Est étrangement douillet et à peur des piqûres. Il chouine dès qu’il se fait mal. Oui pour lui les flagellations rituelles ne rentrent pas en ligne de compte : la douleur maîtrisée dans le cadre du plaisir est très différente.

-Est un gendre idéal et prend bien soin de sa femme, qui est sa complice autant que sa meilleure amie. Ils ont une relation fusionnelle.

-Il adore les gossips et les potins, étant particulièrement indiscret. La presse putassière est sa préférée. En dehors de ça, il se définit comme apolitique.

-Ses dents en pointes lui ont valu pendant un long moment de se couper un peu la langue dessus et il en garde un léger zozotement.

-Excellent nageur, passionné de vie sous-marine, ses modifications manimales lui permettant de respirer sous l’eau (ce qui est super utile au jour le jour sur une planète rocheuse...)

-Collectionne les peluches et objets à l’effigie de requins.

- Il a le bec sucré et adore les pâtisseries et les gâteaux.

-A un capybara domestique prénommé Georges qui appartient à sa femme. L’animal et lui se disputent parfois les plans d’eau de la maison mais Quincy l’aime bien quand même.

-Adore montrer plein de photos du fameux capybara à ses collègues jusqu’à les saouler avec.

-Son masque est celui d’un demi crâne de squelette noir tout bardé de pics sur le front.

Votre personnage a-t-il un implant nanonique ?
Oui depuis ses 4 ans. Il a cependant un corps naturel.

Que pense-il de l'implant nanonique et de l'immortalité ? Il projette de se faire retirer son implant mais la lourdeur de l’opération lui fait un peu peur aussi repousse-t-il l’échéance. Il n’a pas envie de vivre pour toujours mais plutôt de vivre intensément le temps qui lui est imparti.

ARIA.dne
Your average virtual waifu ~♥
ARIA.dne
Re: Quincy ► sharky shark domestique Ven 5 Fév - 18:53

Félicitation, tu es validé.e !

Maintenant que tu as passé la première étape, il te reste deux ou trois petites choses à faire avant de commencer le rp : tu peux aller recenser ton avatar dans le bottin prévu à cet effet, créer ton agenda personnel qui contiendra tes liens, tes recherches et tes rps ainsi que ton entrevue.

Si tu es à la recherche de rps, tu peux venir en demander sur le topic adéquat, ne soie pas timide ! Pour finir si ce n'est déjà fait, je t'invite à rejoindre notre Discord pour faire plus ample connaissance avec les autres membres, papoter rp, liens, gifs de chats... ceci étant dit, bienvenue sur Hubrid et amuse-toi bien ! <3


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