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Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine

Invité
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Anonymous
Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine Mer 23 Déc - 10:08

Civil
Antenora VÂNIA GUSMÃO


Prénoms : Antenora Vânia Luíza
Surnom : Vanilla, Nor
Âge : 25 ans
Genre : Demigirl /
High femme pour la performance sociale et profesionnelle, dans une variante très pastel. // dissocie énormément ce qu'elle présente de son identité personelle, compartimentalise et se distance du personnage
Orientation Sexuelle : "Professionnelle" // aussi souple qu'un compte en banque le demande
Métier :  Girlfriend sous abonnement // sugar baby et wannabe trophy wife
Signes particuliers : s’est baignée dans des nuages et des paillettes avant de venir – à assorti ses ongles au reste de sa tenue. S’est brodé de tellement de douceur que ça peut qu’être artificiel, mais c’est du miel on avale quand même. Very sparkly much glitter.
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ft. Allura / Voltron //

DESCRIPTIONS


DÉLICATE - DOUCE - Tendre  - DÉTERMINÉE - VAINE - MATÉRIALISTE - OPPORTUNISTE - ARTIFICIELLE - Désorganisée - Débrouillarde - Manipulatrice - Vénale - s'adapte à tout  

[FATES]
Life ain't easy
Life ain't fair
A girl's gotta fight for her rightful share
_ __ _ _ _ _ __ __ __ _ __ _ _ __ _ _ _ __ _ _ _

Vanilla et ses sourires tendre ses tenues d’angelot égaré habillé de morceau de ciel et de nuage, et la délicatesse de ses choix de palettes de ses choix de couleurs – de ses ongles fait du temps qu’elle a pris à se maquiller. Vanilla accorde tout raffine les contrastes raffine les accords. Ne connaît pas le noirs ni les couleurs criardes et mal accordée. Vanilla c’est des choix et une esthétique contrôlée.

Vanilla a la tessiture d’un violoncelle – le timbre et l’âme qui vibre, la voix douce qui porte la mélodie. Les courbes peut-être un peu aussi – Vanilla est très peu faite d’angle, plus douceurs que pointes saillantes.

Vanilla c’est la femme parfaite qui n’existe pas.
Celle que vous ne verrez nulle part ailleurs, celle qui habite vos rêves, celle que vous faites jouer à l’IA secrète de vos fantasmes – sauf que Vanilla elle, vous la rencontrez dehors, en public en ville, vous la sentez près de vous, et les autres aussi entendent sa voix. Vanilla c’est quelque chose de réel.

Vanilla est toujours heureuse de vous voir. Vanilla sourit à votre existence. Vous lui manquiez, mais sans que ce soit trop intense, sans que ce soit violent. Vanilla c’est la tendresse d’un amour qui dépasse l’ordinaire, mais vous laisse exister, vous laisse évoluer (et si vous vouliez celle que votre personne obsède, celle qui vous court après, celle qui est désespérée, c’est un autre abonnement, un autre produit à acheter). Vanilla vous pouvez la blesser sans qu’elle vous le reproche violement, sans qu’elle pleure désespérément – elle sera triste, elle sera marquée, mais elle prendra sur elle, ne vous le reprochera pas directement – Vanilla existe en fonction de vous. Vanilla c’est Anteros plus que la passion, Vanilla c’est le tendre amour assuré et forcément-là qui n’a pas besoin qu’on joue trop fort le jeu de la séduction.

Vanilla, c’est le gâteau en vitrine si joli si travaillé que quelque part ça ne peut pas être entièrement vrai. Vanilla vous laisse regarder.

Mais le gâteau reste en vitrine et elle vous interdit la moindre bouchée – qui paiera la vrai prix si son glaçage devait être abîmé ?

- - -

Vanilla et le calcul de sa démarche de ses pas de ses allocutions du ton de sa voix; de ce qu’elle commande en restaurant des sourires qu’elle vous offre comme des fleurs des mots doux des expressions d’amours de ses doigts contre votre main de son art de sembler lever la tête vers vous avec hésitation  et une pointe de dévotion. De la manière dont ses lèvres touchent les vôtres – de l’intimité du privilège qu’elle vous accorde. De la promesse de n’avoir jamais partagé ça à personne.

Vanilla est un personnage. Une interprétation à quelque centimètre de la caricature, exécutée avec le naturel qui évite au trait de sembler grossier.
Quelque chose de doux et d’honnête, qui vous sourit sans cacher ses sentiments, qui espérait vous voir aujourd’hui et pense à vous-même quand vous n’êtes pas là. Quelque chose de tranquille – mais toutefois charmant. Quelque chose de chaud et tendre, à la limite du maternel – une niche stable, un rôle qu’elle occupe facilement.
Vanilla c’est l’occasion de se baigner dans la douceur d’un rayon de soleil – de profiter de sa chaleur sans y étouffer, de goûter au paradis avant que le ciel ne se couvre.

Vanilla c’est du champagne versé sur de la barde-à-papa.

Sûrement beaucoup de gâchis, mais au moins c’était joli.

(Et si dans ses yeux sombres
on devait l’espace d’un instant discerner la fin du monde

ou

comme voir l’actrice
et le rôle

l’une d’entre elle un instant perdre le contrôle)

–  Et si il y a des incohérences – des faux pas des fausses notes, si l’artiste trébuche – alors c’est le sourire de compassion, les excuses silencieuses pour l’incrédulité funambule qui est tombée. Au moins il y avait des filets
– au moins lis étaient tendus.

- - -

Vanilla a trois heures du matin de son mètre quatre-vingt-huit en escarpin dans l’ascenseur le regard ailleurs avec ses ongles pastel assortis à ses cheveux qui tapotent sur son sac à main un rythme pas réfléchi pendant que les étages s'enfilent.

Vanilla elle dépense les sous des autres plus souvent que les siens. Vanilla il faut bien qu'elle s'entretienne ; qu'elle s'orne et se raffine ; Vanilla sa marchandise elle est aussi physique qu'immatériel ; mais il faut bien que le produit elle le lustre et le fasse briller.
Vanilla faut pas croire que parce qu’elle s’auréole et s’habille pastel et crème elle a de l'angélique quoi que ce soit de biblique, et juste parce qu'on a prêché la messe a ses pieds et chanté les alleluia sous ses pas si elle s’est faite temple elle ne s'est pas faite église - Vanilla c'est le plaisir avant la culpabilité ; ses baisers elle les promet comme des miracles, elle les accomplit sans les confirmer.

- - -

Vanilla le matin et son un mètre quatre-vingt-un pieds nus sur le parquet froid seule chez elle quand a sonné le réveil à sa bouche le rouge à lèvre à demi-effacé qu’elle n’a pas retiré les yeux noirs perdu ailleurs la poudre les couleurs à ses yeux étalée sur la peau brune les cheveux bleu blanc rose en nuage bleuté de poussière de fée ou aux couleurs roses et or de l’aurore, blanc perlé de la lune ou comme une couronne de tendresse et de fleur – Vanilla aux yeux d’orages aux sourires d’orange l’enfant égarée d’un nuage et d'un ange.

Vanilla sous le fard les poudres et le mascara elle tient du pissenlit plus que de l’orchidée – plus lierre tenace que fleur fragile et délicate qui se fane au premier prétexte. C’est que Vânia est habile de ses mains de ses mots de ses battements de cil et de ses sourires – on en oublie ses racines.

C’est que Vânia aura toujours faim. C’est qu’elle voudra toujours plus. C’est que pour qui a connu l’hiver, le vent même le plus tendre est mauvais présage. C’est que Vânia confond chaleur et chaleur, confort et confort, richesse et richesse – c’est qu’elle s’arrête à ce que ces termes ont de plus matériel. C’est qu’elle s’échine à remplir comme elle peut des trous des fissures du vide qui n’a rien de physique avec tout ce qui entre - et le vide lui, avale sans rien dire.

Vânia a peu de temps à perdre – à la cruauté, aux efforts qui ne lui rapporteront rien, à l’éphémère si il n’a rien de plaisant.

Vânia a toujours trop regardé les sommets pour s’attarder à ce qui l’entourait.
Pour laisser les circonstances l'arrêter.

- - -

Vanilla et ses sourires froids.

Vânia a peu de compassion pour qui perd à son jeu – qui oublie que leur amour est le produit d’une transaction financière plutôt que de Cupidon – et se perd dans ses mots et ses sourires. L’arrogance de croire en la romance est l’apanage des nantis qui peuvent se bercer d’illusions, se perdre dans leurs rêves. Faut n’avoir connu que le confort pour ne pas questionner la douceur, faut être des plus bêtes pour se noyer dans le miel qu’on a acheté.

Vanilla est un produit.

Elle se consomme plus lentement qu’une crème glacée, se sirote plus doucement qu’un cocktail.
Elle vous enivre plus vite.

Si sa tendresse est hypocrite elle est rémunérée – Vanilla ne prendra pas le blâme de jouer le jeu dans un système truqué que des individus dans des sommets qu’elle n’atteindra jamais ont eux-même créé – a girl was just drawn that way.

Si elle invite à la consommation si elle encourage à payer pour sa personne à dépenser à l’encenser ça n’est jamais que la conclusion naturelle de la situation dans laquelle elle n’a jamais caché qu’elle était – si elle joue la carte des sentiments réels de l’amour impossible de la situation tragique ce n’est que pour donner au client ce qu’il désirait. Et garantir de son côté la stabilité.

Vânia ne prend la responsabilité que d’avoir brisé l’illusion, rompu le charme – se sentir aimé d’elle, c’est ce pour quoi on paye : si on y croit si on s’y perd, c’est qu’elle n’est que trop bonne ouvrière.
Petite artisane du sentiment, elle se dit qu’au moins elle leur aura fait passer un bon moment.
(et que les fous qui s’éprennent méritaient sûrement de goûter un jour à l’amer de la réalité)
(parce que Vânia ne peut pas avouer sa satisfaction de voir plus riche qu’elle mieux né qu’elle souffrir)

(elle peut tout de même en profiter)

- - -

Vânia Gusmão et ses rires faciles et son regard curieux – et son amour du changement, de ne jamais porter les mêmes vêtements, ou le moins souvent possible, et son chaos ordinaire, et ses décisions prises trop vite.

Vânia qui laisse les questions les précautions aux autres – les calculs et la délicatesse à Vanilla – qui se prend à la vitesse aux paris et à ne jamais s’arrêter ne jamais réfléchir. Vânia dans son ordinaire c’est la démonstration du contrôle et de la maestria derrière Vanilla – plus semblable à des jumelles séparées à la naissance née des amours fracassant et fracassés d’un pot de peinture pastel et du chaos d’un accident de voiture que d’un personnage et de sa mère.

Vânia a la pudeur de ceux qui ont grandi dans une fratrie trop nombreuses dans un appart trop petit, les mots un peu dur et cru quand on la laisse parler, mange à la vitesse des gens pressés qui avalent plus qu’ils ne mâchent en défiant l’univers et les ulcères, marche au pas de ceux qui savent ce qu’ils veulent, prend toujours une seconde de plus avant de vous répondre, et sait disparaître quand on lui parle trop fort rien qu’en baissant les yeux en bas à droite en s’effaçant d’elle-même comme ces rochers qui se sont mangés des vagues plus violente qu’eux ne seront jamais solide – qui savent que derrière chaque grain de sable il y a une petite tragédie.

- - -

Antenora Vânia Luíza Gusmão qui s’évade en coulisse quand on éructe toutes les syllabes de son nom parce qu’elle sait que ça ne présage rien de bon. Qui n’a pas non plus confiance en les surnoms qu’on vous donne parce qu’ils peuvent claquer à vos oreilles comme une gifle une insulte un coup de fouet.

Vânia met des fleurs sur ses tombes en pensant soigner ses morts ses maux. Elle vit avec la vague idée qu’il y a là des monstres et des traumas, mais allumer la lumière voudrait dire les voir – alors elle se soigne à l’aveugle sans jamais essayer de mettre le doigt sur les choses qui ne vont pas. Que les placards sont pour les manteaux et les cadavres où ils tiennent accrochés aux crochets ou aux cintres. Que les femmes de Barbe-Bleu peuvent rester où elles sont. Elle préfère perdre la clef, calmer la bête, embrasser le monstre. Le laisser vous mordre si ça le retient de vous éventrer.
Moindre mal et moindre regret.
Petite danseuse n’a pas oublié ses pas discrets vers l’évitement et l’invisibilité.
La chorégraphie de l’enfance elle sait très bien la danser.

Vânia se traite à l’ancienne – en regardant ailleurs, en levant les yeux au ciel en faisant taire les plaies en leur faisant remarquer que d’autres en ont des pires, en tendant les doigts vers les étoiles, en les rabaissant vers les paradis artificiels quand les astres sont trop loin, trop peu, dans trop longtemps. Qu’il faut bien s’endormir.
En travaillant pour un avenir meilleur, en installant des coussins en construisant un écrin.

En s’assurant d’être celle en contrôle –
en jouant un rôle.

_ _ ___ _ _  _ _ __ _ __ __ _ _ _ _ __ _ _ _ _ __

[EURYDICE DOES NOT EXIT]


HISTOIRE


[FATES]
Everybody dresses in clothes so fine
Everybody's pockets are weighted down
Everybody's sipping ambrosia wine

[EURYDICE]
In a goldmine in Hadestown
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Vanilla n’a pas d’histoire. Pas plus qu’il ne lui en faut, pas plus que ce qui suffit. Elle assaisonne au goût de celui qui lui tient compagnie, elle s’accorde à ses notes. Elle accompagne joliment.

Il y a quelques grandes lignes qui reviennent sur toutes ses compositions – date de naissance, famille mixte dont l’héritage survivait dans la langue, survivait en musique, avec qui elle a peu de contact aujourd’hui. L’éducation et d’autres brindilles. L’absence totale d’histoire d’amour avant vous – mais chut.

Vanilla enfile les demi-mensonges comme des perles sur un collier – avec un petit nœud entre chaque pour les sécuriser.

__ _ _ _ __ _ _ __ __ __ _ _ _ _ ___ _ __ _ _ _

Antenora (de son arrière-grand-père maternel Antenor, greco-brésilien) Vânia (un prénom sans histoire qu’avait voulu son père) Luísa (de sa grand-mère paternelle timoraise d’origine qui se faisait un devoir de leur rappeler que leur branche n’était pas indonésienne) Gusmão (juste un nom portugais sur une page de l’Histoire qui n’avait jamais mis les pieds au Portugal) ; c’est une enfant de Megacity – un poussin de batterie, un singe en cage, une gamine des étages ; une môme qui nait dans un appart aux murs trop serrés, dans une famille trop grande, dans un monde où les feuilles de paies ne sont pas suivie d’assez de zéro et les journées trop courtes pour faire assez d’heures. Vânia pousse comme une petite fleur dans son pot portée par des adultes qui marchent trop vite dans une foule trop dense, trop remplie d’inconnu; les yeux rivés à ce qui sert de ciel, aux panneaux publicitaires qui vendent du rêve et aux promesses de futur inaccessible. Vânia pousse comme de la mauvaise herbe, entre un sol qui ne veut pas d'elle et un ciel que vous ne pourrez jamais toucher.

C’est une histoire sans prince et sans belle-mère, sans fée marraine et sans sorcière – c’est une histoire assez ordinaire. On crie beaucoup dans cette maison; mais les murs sont fin et chez les voisins on crie aussi – c’est que ce doit être normal. On s’aime comme on arrache un pansement, comme on retient des larmes et comme on se mord les lèvres pour retenir un cri.
Sur son enfance elle a des sentiments compliqués. L’amour familial est un poids qui vous prend la gorge avec les questions que vous ne voulez pas vous poser – parce que leurs réponses tomberaient en coup de haches sur quelque chose de trop précieux qu’on a déjà tant cherché à sauver. Il y a peu de choses à dire : l'histoire est simple, les sentiments non.

(On aurait voulu que l’amour inconditionnel vienne dans un écrin plus tendre et vous fasse moins mal au cœur, qu’il y ait un grand méchant et des gentils, qu’il y ait des raisons et des mobiles, que les choses se fassent avec une explication, une résolution. En vérité si elle s’est écorché le cœur sur cet amour coupant Vânia n’a ni l’envie de le condamner ni celle de le pardonner.)

La vérité c’est qu’elle a plein de bon souvenir – plein de choses qu’elle n’abandonnerait pour rien au monde, de moment de douceur qui avait cette saveur de récompense, de babiole et de trésors, collectionnés l’enfance durant, cachés dans ses boîtes aux trésors.
(de son père leur glissant snacks et bonbons sans même les regarder sur le siège arrière où les mômes étaient entassé, de comment il l’attrapait comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon pour la mettre sur le petit muret en hauteur où elle s’essayait au funambulisme en se sentant reine de toute sa nouvelle hauteur, de sa mère lui tressant les cheveux en silence, de la manière qu’elle avait de lui attacher ses lacets sans vraiment lui parler, de la rattraper pour arranger ses vêtements sans rien énoncer)
(de se battre avec ses frères et sœurs pour décider de ce qu’ils regarderaient à la télé, de leurs pépiements enthousiaste quand il fallait commander à manger, de ses sœurs à qui elle racontait tout – et qui lui racontait tout; de ses frères un peu trop direct un peu trop maladroit, de leurs jeux et de leurs secrets)
(des bouteilles vides qu’elle ramassait le matin dans l’appart pour aller les redonner pour quelques sous, du dealer de sa mère qui avait souvent une sucette ou un caramel pour les mômes ou un mot gentil, de la mélancolie silencieuse de son père qui le prenait parfois)
(de la maison quand tout était calme)

Vânia ça n’est pas qu’elle ait voulu s’enfuir – c’était qu’elle ne voulait pas rester là. Mur ternes contre lesquels ont se tient près quand les choses vont mal, qui dévoilent tout de ce qui se passe chez les voisins – qui leurs disent tout de ce qui se passe chez vous. Un monde où l’intimité avait un parfum d’interdit – où pleurer semblait une trahison, d’où imaginer partir.
Semblait comme un crime.


Vânia on l’a cueilli comme tant de fleur – avec un ticket pour un monde meilleur, même qu’elle s’est déracinée toute seule. On lui a dit qu’elle n’aurait qu’à être gentille, et surtout jolie. Qu’il n’y aurait pas à descendre bien bas – pas sous la ceinture en tout cas – que c’était légal, que c’était honnête, qu’il y avait moyen de s’y faire le blé qu’on ne se ferait pas ailleurs.
Faire dans la pâtisserie plutôt que dans la viande crue.

À douze ans elle sauvait déjà des sous partout où elle le pouvait. Cachait sa maigre fortune, travaillait là où elle le pouvait pour la grossir un peu. Saisissait la moindre petite opportunité qu’on lui donnait – tant que c’était légal, parce que Vânia avait la conscience qu’une gosse comme elle ne passerait pas entre les filets de la justice si elle devait l’attraper. Ou tant que ça  n’était pas pénalisé. Vânia a connu trop tôt la différence entre les deux notions – légal et dépenalisé. Ses sœurs rêvaient d’être Aaliya un jour, d’être une de ces stars parti du bas qui brilleraient si fort qu’on ne pourrait que les repérer – ou une de ces beautés qu’on voyait sur les écrans, dans les publicités.

Vânia dans ses rêves là elle n’y croyait pas – y’avait peu de place au sommet, et elles étaient déjà occupées. Elle préférait construire avec un copain des rêves à petite échelle – ceux de devenir des adultes qui posséderaient quelque chose et ne serait possédés par rien.
(à l’époque en terme de futur elle songeait au radeau des études qui, croyait-elle, saurait l’entraîner vers des eaux meilleures)(encore fallait-il y briller)(encore fallait-il pouvoir se les payer)

C’est à quatorze ans, pendant un de ses petits jobs à maigre intérêt – à sourire, à proposer des échantillons gratuit – qu’on lui fait une offre qui dévie le chemin qu’elle envisageait pour sa vie. C’est une femme d’un certain âge et d’une beauté certaine qui l’aborde et lui propose un nouvel emploi. Saisonnier et bien plus rentable, avec la chance de se faire d’excellent pourboire.

Passe tes vacances auprès d’une certaine partie du public des courses de voitures.
Ils veulent juste que tu sois jolie, que tu t’assois à leur côté, que tu boives leurs paroles et ne questionne rien. Si il te mette une main absente sur l’épaule ou la cuisse, tu peux la retirer. Parfois ils t’invitent au restaurant, en soirée, et c’est dans ton pouvoir de refuser.
(et si ils t’invitent à l’hôtel en soirée, ça n’est pas de notre responsabilité)

Et chaque été Vânia disparaissait.
Elle quitte son petit bout de la ville, va rejoindre d’autre filles, va se remplir les poches dans ce job qui lui rapporte bien plus que tout ce qu’elle pourrait essayer – et sans que personne ne pose de question de la voir partir, et à la fin de l’été de la voir revenir.
(Vânia ne sait plus à quelle bouteille à quel virage ses parents les ont abandonnés)
(mais)
Et c’est la première fois qu’elle garde des secrets.

Est-ce que c’était une affaire de dignité, de vouloir garder pour elle ce filon secret. Est-ce qu’elle l’a fait pour l’or sous la terre, ou pour éviter les insultes et les regards qu’elle recevrait ? Vânia ne sait plus – et pourtant ses sœurs l’ont pressée.
Elle préfère construire le rêve – et les mensonges. De la grande histoire d’amour, d’un homme qui l’aime qui lui paie ce qu’elle veut sans qu’elle n’ait rien à faire – parce qu’à l’époque, c’est une histoire qui lui semble crédible, raisonnable. D’imaginer l’adulte s’éprendre de la petite princesse des graviers, de l’amener dans son château en tout respect toute égalité.

(finalement les rêves de ses sœurs qui lui paraissait si irréalistes elle y croyait un peu dans ses propres saveurs)

À l’école, Vânia galère.
Chez elle, on l’a jamais aidé – et chaque minute à étudier, c’est du temps qu’elle rentabilise pas. Vânia se presse de gagner plus, de voir revenir les vacances. Y’a rien dans ce système qui semble réellement là pour l’aider, lui faut grimper les montagnes seule. Si elle est jeune et jolie maintenant elle ne le sera pas tout le temps – si elle peut rentabiliser ses qualités elles ne sont pas éternelle et il lui faut de l’argent pour les préserver. L’intelligence scolaire et les bonnes notes, ça n’est pas ce qu’il lui faut dans sa réalité – à quoi bon pouvoir trouver des cosinus si on ne sait pas charmer.

Vânia sèche pour bosser comme serveuse dès que son âge le lui permet. Elle décroche parce que ce havre qui lui semblait sa seule promesse de future quand elle était gamine, maintenant qu’elle voit les frais associés aux études, maintenant que ça se rapproche d’être une réalité, elle réalise que ça n’est pas pour les gens comme elle – ou elle s’en convainc.
Qu’elle a pas l’intelligence, qu’elle a pas les moyens.

Avec son compagnon d’enfance et de rêve, les choses se fracassent comme de la vaisselle. Lui croyait encore en le pouvoir des efforts – elle était pour la vitesse et les raccourcis.
(et d'maginer servir la bête  plutôt que de se servir sur elle !! )

De l’été de ses dix-sept ans elle ne revient pas.
Elle y rencontre un homme plus près que les autres à payer pour sa présence à ses côtés. Il veut ce qu’elle offre – elle veut ce qu’il a.
C’est sa première histoire d’amour – elle donne, elle reçoit. Soudainement on la loge, on la nourri aux frais d’un autres. Tout ça pour recevoir son amour éperdu – et calculé.

(et si une dispute avec son plus proche ami a  fait pencher la balance – si le sentiment d’être trahi l’a fait se décider, si l’envie de faire souffrir, de disparaître de se venger a jouée… Ça n’est pas quelque chose auquel Vânia veut penser)

Vanilla à fait ses choix à ce moment-là. Elle savait que cette histoire-là n’aurait pas un goût d’éternité – elle a trait la vache à lait tant qu’elle le pouvait.
Si pour elle ça n’est pas le grand amour – cet homme il exige de cette relations des choses qui à l’époque la mette mal-à-l’aise – elle s’exécute avec la grâce d’un bourreau prisonnier, d’un prisonnier bourreau.

À 19 ans elle le quitte.

Il pourra dire que c’est de sa faute à elle si les choses ont échoués – qu’elle n’a jamais vraiment donné son cœur comme elle le prétendait.
Elle ne dira rien.

Elle a trop vieillit pour croire en l’histoire d’amour entre la princesse des graviers et l’héritier de la couronne – en sa pureté. Dépendance financière et différence de pouvoir et d’âge ne sont pas les choses qui vous font tomber amoureux ; et les loups qui se rapprochent à ce fumet n’ont pas dans le ventre un cœur qui bat pour le petit chaperon rouge.

Alors argent de côté joli sourire vêtements raffinés elle se trouve un nouvel emploi. Pas hôtesse pas masseuse pas joygirl, elle fait dans l’apparence, dans l’amour – et dans l’apparence de l’amour.

Pour des frais presque raisonnable, on peut l’avoir en amoureuse – parce qu’en enfant de Megacity, Vanilla sait que tout s’achète – et surtout
Tout se vend.

__ _ _ _ __ _ __ _ _ _ __ _ _ __ _ __ _ _ _ __ _
[ORPHEUS]
Mr. Hades is a mean old boss
[PERSEPHONE] ]
With a silver whistle and a golden scale
[FATES]
An eye for an eye!
[HERMES]
And he weighs the cost
[FATES]
A lie for a lie!
[HERMES]
And your soul for sale
[FATES]
Sold!
[ORPHEUS]
To the king on the chromium throne
_ _ _ __ _ _ _ _ __ _ _ ___ _ _ _ _ __ _ _ _ _ __


IMAGE 215*215
Votre pseudo Soliloque (c'est un warning plus qu'un pseudo j'écris facilement trop *die*

Votre âge 23 ans

Comment avez vous connu le forum ?  Parthos babyy

Un dernier mot ? Hubris hubird hubirb
Fun facts :

x Vanilla c’est pour jouer sur la mauvaise prononciation de Vânia, et les services qu’elle propose.

x il doit être possible de trouver des photos de ses pieds si on cherche bien – qu’elle a vendu à un moment où elle voulait un peu plus d’argent

x consommatrice occasionnelle (et plus) de tout ce que le Consortium a à offrir comme plaisir chimique et artificiel

x Vanilla sa première langue c'est un créole bien batardisé de portugais d'espagnol de tétoum et d'anglais qu'on parlait dans cette partie de la ville où on a plus vraiment de drapeau mais le vague souvenir d'une identité égarée ; la seconde un espagnol plus très pure souche au pedigree de rat d'égoût ; et finalement l'anglais. Aujourd'hui elle galère sur la prononciation de certain mot de certains sons, mais à savoir si c'est le bagage de langage qui lui pèse sur le dos de la langue ou une légère dyslalie le mystère demeure et l'accent lui se permet d'être charmant.

x née dans la communauté lusophone mais trop mixte pour qu’on puisse d’un coup d’œil lui trouver une origine, Vânia c’est un visage de plus où se révèlent des traits comme une carte aux trésors cachant les amours les histoires les tragédies de ses ancêtres.

x Vanilla avant les conneries elle se signe sans trop savoir pour qui ni pour quoi. Sa mère le faisait avant elle sa grand-mère avant et sa mère à elle sûrement avant, et si le geste a perdu tout sens autre que celui d'une vague demande à un on-ne-sait-quoi de nous épargner les conséquences de nos propres actions, et qu'il est là bien plus pour la forme que pour le fond, c'est toujours plus poli si l'Univers vous écoute.
Mais en vrai elle se gourre de sens parce qu'on lui a jamais appris.

x vanille rhum tabac avec des accents d'épces et de tonka - un parfum particulier, le seul que porte Vanilla

x si elle ne s'habille pas de manière au moins un peu remarquable et dramatique elle est triste. Vanilla n'aime pas être triste.

x les pastels le duvet la dentelle c’est pas qu’un costume professionnel, Vânia apprécie réellement pouvoir personnifier une certaine douceur – même si elle ferait sûrement des choix différents si elle ne vendait pas partiellement son image

x allergique au soya. Ça l'agace. Fortement.


Votre personnage a-t-il un implant nanonique ?
Not yet - Vanilla est 100% naturelle, sauf les cheveux.

Mais elle compte bien investir en quelques améliorations - ou obtenir qu'on investisse pour elle.

Que pense-il de l'implant nanonique et de l'immortalité ?
[FATES]
Mr. Hades is a mighty king
Must be making some mighty big deals
Seems like he owns everything

[EURYDICE]
Kind of makes you wonder how it feels

C’est pas qu’elle veuille goûter l’éternité – mais Vanilla veut le luxe qui vient avec.
La vie mais prise deux – sans la peur de la mort, sans celle de la pauvreté, sans celle d’avoir faim / dans l’illusion enfantine que celle-ci serait mieux. Que ça remplirait le vide, que c'est ce qu'elle désire.

(Vânia voit encore ces choses en merveilles, dans son imaginaire forgé par ce que le Consortium vend comme le bonheur aux masses)


Code by Frosty Blue de never Utopia
Aaliya
All my life I've been driven by perfection.
Aaliya
Re: Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine Mer 23 Déc - 11:26

Bienvenue petite vanille toute douce et parfumée !

Hâte d'en savoir plus sur ce petit rayon de miel !
https://hubrid.forumactif.com/t31-aaliya-perfection-is-a-disease-of-a-nationhttps://hubrid.forumactif.com/t35-aaliya-i-don-t-shine-like-a-star-i-m-the-star
Poppy Ballard
You're always telling lies and that's the only truth.
Poppy Ballard
Re: Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine Mer 23 Déc - 14:28

Bienvenue parmi nous avec ce personnage qui al'air bien sympathique. C'est nice de voir des personnages demigenres ! N'hésite pas si tu as des questions et bonne rédaction de fiche ! clown
https://hubrid.forumactif.com/t32-poppy-i-wanna-be-your-dog#34https://hubrid.forumactif.com/t67-poppy-i-m-a-slave-4-u#83
Poppy Ballard
You're always telling lies and that's the only truth.
Poppy Ballard
Re: Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine Dim 3 Jan - 12:16

Coucou, je viens juste t'avertir que conformément au règlement il te reste trois jours pour terminer ta fiche. Tu peux cependant nous demander un petit délai supplémentaire (une semaine) si tu en as besoin, il suffit de me tenir au courant ici ou sur Discord, comme tu préfères. Je sais que tu bosses sur ta fiche et tu passes sur le Discord donc je te donne le délai d'office. Tu as donc une semaine de plus à partir du 05/01/2021. =)
https://hubrid.forumactif.com/t32-poppy-i-wanna-be-your-dog#34https://hubrid.forumactif.com/t67-poppy-i-m-a-slave-4-u#83
Dao Tâm Lan
I don't work for free so make it rain on me.
Dao Tâm Lan
Re: Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine Sam 9 Jan - 10:48

Coucou Vanilla, un petit passage ici pour te dire qu'il te reste 3 jours pour terminer ta fiche conformément au délai qu'on t'a donné. N'hésite pas si tu éprouves quelques difficultés sur quoi que ce soit, comme je n'ai pas vu ta fiche avancer ici depuis. Nous ne donnons pas de second délai sauf circonstances vraiment exceptionnelles, donc n'hésite pas si tu as un souci.
https://hubrid.forumactif.com/t154-i-m-your-venus-i-m-your-fire-at-your-desire#522https://hubrid.forumactif.com/t161-boulevard-of-broken-dreams#561
Poppy Ballard
You're always telling lies and that's the only truth.
Poppy Ballard
Re: Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine Mar 12 Jan - 23:37

Félicitation, tu es validé.e !

Maintenant que tu as passé la première étape, il te reste deux ou trois petites choses à faire avant de commencer le rp : tu peux aller recenser ton avatar dans le bottin prévu à cet effet, créer ton agenda personnel qui contiendra tes liens, tes recherches et tes rps ainsi que ton entrevue.

Si tu es à la recherche de rps, tu peux venir en demander sur le topic adéquat, ne soie pas timide ! Pour finir si ce n'est déjà fait, je t'invite à rejoindre notre Discord pour faire plus ample connaissance avec les autres membres, papoter rp, liens, gifs de chats... ceci étant dit, bienvenue sur Hubrid et amuse-toi bien ! <3

https://hubrid.forumactif.com/t32-poppy-i-wanna-be-your-dog#34https://hubrid.forumactif.com/t67-poppy-i-m-a-slave-4-u#83
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Re: Vanilla - If You Can't Make It Yourself, Store Bought Is Fine


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