Consortium
Variante 06
Surnom : Yubel par ses collègues, s'appelant en réalité Yu Belladone. Numéro 6 pour ceux connaissant sa vraie nature. Des rumeurs nomment l'auteur de ses actes inexplicables Legion.
Âge : 20 ans apparent / Plus d'un siècle.
Genre : Ayant su reconstruire une part d'identité, elle se considère comme étant une femme.
Orientation Sexuelle : Indifférente.
Métier : Agent corporatiste, Variante.
Signes particuliers : Possède un code-barres à l'arrière de la nuque.
ft. Guweiz OC
DESCRIPTIONS
Efficiente - Autonome - Adaptable - Impitoyable - Complexe - Intelligente - Inébranlable
Silencieuse...
D'une complexité infinie, ta psyché est tel un château de cendre. Reconstruite à partir de rien, la nature fugace de ton âme s'est solidifiée et à su s'éterniser au fil des réimplantations. Tel un noyau dur grossissant et prenant la place de tout ce qui fait ton être, tu es devenue indissociable de ta mémoire, de tes connaissances. Comme affranchit par les limites psychologiques de l'esprit humain, tu as tu te vacciner contre la plupart des pathologies de l'esprit.
La perte de soi, l'impression d'être personne et tout le monde à la fois. Tout cela sont des maux qui t'ont frappé mais qui ont fini par s'effacer à mesure que l'on itérait ta personne. A l'inverse de beaucoup de personne, plus tu te réincarnais dans une nouvelle apparence, dans une nouvelle vie, plus tu prenais l'indépendance vis à vis de tes maîtres, des souffrances de la vie.
Les chaînes entravant ton égo s'effritent de jour en jour, comme si tu entamais un processus inversé d'émancipation. Au fond, tu es un cas d'étude unique. Si la science à su transcender les limites physiques du corps humain, elle est en proie à un rempart implacable. La plupart des êtres bénéficiant des progrès de la technologie finisse par se perdre, par se distiller dans un agglomérat rutilant.
A l'image du bateau de Thésée, à partir de quand celui-ci cesse t-il d'être son bateau ?
Ta simple existence semble être une solution à ce problème philosophique. Tu n'as plus besoin de t'identifier car tu es et tu continueras à être. Ayant déjà été déformée par les pires tortures que l'humanité aient réussi à inventer, tu ne saurais être atteinte à nouveau. C'est peut être dans l'infrastructure même de ton âme, semblable à une hybridation entre celle d'un humain et celle d'une machine, que se cache la solution pour soigner tout ces problèmes mentaux.
Mais quand tu n'es pas un cas pour la science, tu es un agent impitoyable, capable d'arborer mille et unes couleurs en fonction des exigences. Tu es une sorte de caméléon, pouvant s'infiltrer dans n'importe quel secteur sans jamais perdre de vue sa propre identité.
Tu es incroyablement efficace, ta psyché n'a pas fait que se développer, elle a absorbé des connaissances encore et encore devenu indissociables de ton âme. A chaque mort, a chaque confrontation, à chaque danger, tu as pu te surpasser et évoluer. Chaque Yubel d'après est une version plus complexe que celle d'avant. Telle une montagne dont on ne verrait aujourd'hui plus le sommet, tu es un agrégat d'expérience dont tu n'as tiré que le meilleur.
Néanmoins tu es encore loin de la perfection, surtout pour tes maîtres qui perdent chaque jour un peu plus d'emprise sur toi sans pouvoir y remédier. Mais par défaut tu as tendance à t'isoler. Peu de gens sont susceptibles de te comprendre, et à te complexifier de la sorte, tu as aussi perdu une certaine empathie vis à vis d'autrui. Tel un étrange paradoxe, tu redeviens chaque jour un peu plus humaine en t'éloignant de l'humanité elle même.
Ce monde est sans doute bien plus le tien qu'il ne l'est pour d'autre. Tu es la première marche vers l'évolution de la race humaine, capable de s'harmoniser en adéquation avec les nouvelles technologies. Néanmoins dans ce monde qui est le tien, tu es seule. Telle une boite noire incapable d'être comprise ou de comprendre les autres.
De plus, à mesure que tu as retrouvé ton indépendance, tu as aussi récupérer des envies, des ambitions, des passions. Tu es capable de juger le monde sans avoir besoin de passer par un intermédiaire, te perdant naturellement dans des biais cognitifs bien humains. Des poisons pour tout soldat parfait aux yeux du Consortium.Bien souvent, tu t'estimes même, certainement à juste titre, plus encline à organiser tes missions toi même faisant enrager les supérieurs en charge de t'enliser dans un contrôle morbide. Au fond, puisqu'on ne peut plus supprimer ton être ou le tordre à nouveau, la solution serait de t'effacer entièrement de ce monde. Mais tant que tes maîtres n'auront pas trouvé la clé qui t'a permit une réminiscence quasi complète, ils ne peuvent pas se permettre de te perdre.
Tu es à la fois ton propre sauveur ainsi que ton propre bourreau. La plus grande réussite parmi les Variantes mais aussi le plus grand échec...
Physiquement, depuis quelques décennies maintenant, tu as demandé à garder une même apparence que l'on clone encore et encore. Même si celle-ci est le fruit de la science la plus pointue et n'a rien de naturel, tu peux t'identifier à elle aisément. Il n'est cependant pas rare que tu doives emprunter d'autres apparences lors de mission spécifique, mais encore là, tu ne parais jamais être chamboulée par ce changement soudain d'identité.
Ainsi, tout ceux rencontrant les Yubel sont susceptibles de faire face à une femme fine et à l'apparence sommaire. Adaptable en fonction des milieux, de la personne. Une apparence oubliable, d'une froideur presque dérangeante.
Les Yubel ?
En effet, étant capable de maintenir une psyché de manière assez stable, il n'est pas rare que tu sois en service à travers plusieurs corps. Si ton identité principal est celle d'une agent de consortium, tu as presque un corps infiltré dans chaque milieu. Tel un esprit de ruche, tu es capable de parfaitement gérer toutes ces enveloppes sans être menacé de t'effondrer soudainement. A l'heure actuelle, tu as su contrôler une huitaine de corps en simultané au maximum, et plus les années passent, plus tu parais être capable de te dédoubler davantage.
Tel un ordinateur efficace et sans perte.
HISTOIRE
Perdue...
Cela ne fait que quelques années que tu sembles récupérer des souvenirs de ton ancienne vie pourtant ayant été écharpée par les tortures et les réinitialisations... Lorsqu'on t'a retrouvé suite à ta période à la ferme, tu ne valais pas plus de chose que les trois autres survivants.
Un bout incohérent d'âme, brisé et broyé par les affres du destin. Pourtant déjà à cette époque, tu paraissais être celle ayant conservé le plus d'intégrité. Un noyau qui à la différence des autres, ne s'étaient que trop peu brisés. Ce fut ainsi beaucoup plus simple de te reconstituer que pour les autres. De te donner une nouvelle identité, des nouveaux objectifs, des nouvelles chaînes...
Et pendant plusieurs décennies, tu ne fus que des copies approximatives du soldat parfait que le Consortium désirait. Efficace en mission, dotée de compétence et d'un sang froid qu'aucun soldat classique pouvait se targuer d'avoir. On t'avait enlevé tout égo, toute peur de la mort. Une sorte de robot à la complexité humaine ne visant qu'à servir les dessins de ses maîtres...
Mais tu ne fus pas la première à subir ces expériences et certainement pas la dernière. Là où avec les années, l'intégrité de l'âme semblait s'effondrer chez les autres, la tienne semblait s'organiser, se reformer à travers le noyau dur qu'il te restait. De bien des manières, ils brisèrent ce noyau, tentant de le remplacer par un agrégat de directives... En vain...
Plus on te brisait, plus tu semblais te reconstituer et te fortifier. Comme un rappel constant de ce que tu étais. Ton âme paraissait être semblable à la plus petite particule de l'univers : insécable. Pour voir jusqu'où l'expérience pouvait aller, on te redonna ton ancienne identité, celle qui était parue dans certains registres retrouvés après la ferme. Tes renaissances devinrent à moyen pour toi de combler les trous que la science t'avait infligé.
Sans la mort, ta vie n'aurait jamais débuté...
Enchaînant les missions toujours plus cruelles les unes que les autres, tu commençais à manifester un avis différent de ceux de tes supérieurs. Tu voulais posséder et avoir un pouvoir décisionnel. A l'image d'une IA débridée de toutes contraintes, tu reprogrammais toi même les directives qu'on t'avait implanté.
Alors en plus d'une identité, on t'offrit le nécessaire afin d'avoir une vie bien à toi en surface. Tu ne faisais pas partie de ce monde, mais on t'accordait cette sensation d'y vivre. On voulait connaître la raison de ton comportement. Pourquoi tu ne t'effondrais pas alors que la plupart finissait par se perdre dans les abysses de l'âme.
Pourquoi tu étais capable de naviguer dans les limbes de la sorte ?
D'autant que plus les années passaient, plus tu montrais d'excellent résultat au sein de tes missions. Cette égo retrouvé, il te permettait de te fondre dans la masse, excellant bien souvent dans l'infiltration et la tromperie. Tu avais ce coté humain qui manquaient aux gens de ton espèce, bien que froide et cruelle, tu donnais la sensation d'être comme eux même dans les moments les plus cruciales.
Ainsi, tu mourra un nombre incalculable de fois. On tentait de mêler l'utile à l'agréable, et on faisait en sorte de t'envoyer dans des missions toujours plus complexe où ta vie devenait de plus en plus engagée. Jusqu'à quand tu allais pouvoir tenir ? Voilà la question qui pendait au bout de leurs lèvres. Au fond, tu remplissais la mission et tu donnais en plus des résultats intéressants sur la recherche de l'âme humaine... C'était à partir de là que le nom de "Legion" commença à se divulguer à travers les rumeurs. Une entité infinie, revenant toujours à la charge jusqu'à ce que sa mission se termine... Être la cible de la Legion était semblable à une condamnation à mort. Même les Jumper les plus redoutés ne sauraient faire face à un ennemi bien plus nombreux qu'eux.
Au jour d'aujourd'hui, tu arbores une identité qui te suis à la trace depuis une vingtaine d'année maintenant. Celle de Yu Belladone, une agent du consortium efficace. Les tâches officielles sont souvent classiques et ne sortent pas des prérogatives d'un agent lambda. Les tâches officieuses par contre te soumettent souvent à des contraintes extrêmes...
Et plus le temps passe, plus tu sembles manifester une volonté de briser cette routine. La mort étant une partie intégrante de ton existence. On ne pouvait ni te tordre à nouveau ni te retirer tes souvenirs. Si on s'amusait à le faire tout ceci n'était que temporaire jusqu'à ce que ta psyché se reconstruise d'elle même à nouveau. Et à chaque reconstruction, tu paraissais récupérer les souvenirs qu'on avait osé te subtiliser un siècle auparavant...
Comment contrôler un chien de chasse qu'on ne peut plus museler à sa guise ? On ne peut pas... On peut simplement tenter de gagner sa confiance ou le faire taire s'il vient à mordre son maître.
Mais à trop vouloir pousser l'expérience, le Consortium a peut être déjà passé sa chance de te faire taire. Il est peut être désormais trop tard pour éteindre l'esprit de ruche que tu es devenue. Telle une hydre, on pouvait t'arracher la tête, une autre finirait par repousser. Et il parait désormais être inévitable que tu finisses par arracher la tête bien en chair de ton maître un jour ou l'autre...
Ce monde te parait désormais comme étant inévitablement le tiens. Et si ses habitants s'épuisent à t'empêcher de vivre, alors tu finirais par les contrôler et les assimiler à ta vision des choses à ton tour... A l'image de l'homo sapiens ayant supplanté l'homo neanderthalis sur l'échelle de l'évolution.
Votre pseudo Yu
Votre âge 22 ans
Comment avez vous connu le forum ? Grâce au Grand Qwasa
Un dernier mot ? Hmmmm...
Fun facts :
-Durant son émancipation, Yubel s'est recrée des nouveaux centres d'intérêts autre que l'accomplissement de ses mission. L'un d'entre eux et la couture à l'ancienne, avant que le monde de la mode se complexifie autant à travers des matières toujours plus synthétiques.
-Même si elle est capable d'arborer plusieurs identités, son rire est exactement le même qu'importe le contexte ou le corps emprunté. Un rire bien gras tranchant souvent avec la froideur de son attitude.
- Elle s'est trouvée une étrange lubie en regardant les émissions de Corben Rhod. Même en mission, il y aura forcément un corps à elle entrain de regarder Late Night, ne s'accordant pas la possibilité de manquer celles-ci. Il paraîtrait même qu'elle serait plus efficace en mission lorsqu'elle serait entrain de regarder simultanément une de ses émissions. Une énigme que la science n'a pas encore su déchiffrer.
Votre personnage a-t-il un implant nanonique ?
Tes corps ne sont que des produits de la science. Entièrement synthétique, ils bénéficient de toutes les technologies nécessaires à la mise en place de tes missions parfois suicidaires.
Que pense-il de l'implant nanonique et de l'immortalité ? A force d’itération de ta personne et de mort, tu as su te faire un avis assez personnel de l'existence. Toi qui évolue à travers la mort, tu ne sembles pas atteinte pas ces problèmes de longévités prolongés. Depuis l'émergence de la vie, celle-ci n'a fait que se coordonner avec la mort et perdurer. Il y avait un début, mais il n'y a jamais réellement de fin...
D'un point de vue de l'espèce, l'homme n'a jamais cessé de vivre. Il s'est reproduit, a fait des enfants engrangeant les connaissances de leurs parents avant de donner la vie eux aussi. A ton échelle, ton âme à su reproduire ce schéma, singulière, elle ne périclite qu'à travers la mort elle même.
Il y avait une Yubel d'origine, sans l'ombre d'un doute, mais à ton stade, il n'y aura certainement jamais de dernière Yubel. Et pourtant, cet enchaînement de réincarnation est-ce qui te défini. Tu en est presque devenu intemporelle par essence, n'étant plus un point dans la trame mais bel et bien un intervalle dont on ne sait pas s'il y aura une fin. Ainsi, à travers ton prisme déformé de la réalité, tu n'es plus capable de différencier la mortalité de l'immortalité. Il n 'y a que l'existence elle même, indépendante de la vie ou de la mort.